Le DAGL s’engage pour une meilleure participation des femmes au sport dans le Grand Lomé
Le District Autonome du Grand Lomé a organisé jeudi 25 novembre 2021 à l’institut Français du Togo une conférence-débat sur le thème : « les freins socioculturels à une pratique sportive plus importante et plus épanouie des filles et des femmes. » Cette conférence s’inscrit dans la suite des travaux de la composante 4 « sport et développement » de la 3ème phase du Projet Environnement Urbain de Lomé.
Ont pris part à cette conférence, le Secrétaire Général par intérim du District Autonome du Grand Lomé, Tagba Ataféyinam Tchalim, Remy Rioux, Directeur Général de l’Agence Française de Développement (AFD) en visite officielle à Lomé, l’Ambassadrice de la France au Togo, Mme Jocelyne Caballero, et Abi Tchagbele, Représentant de la Ministre des sports et des loisirs.
L’objectif de cette journée de réflexion est de renforcer l’implication des filles et des femmes dans le sport en déconstruisant les stéréotypes basés sur le genre en lien avec les principes du sport et développement sur le territoire du Grand Lomé.
« Les femmes et les jeunes filles sont trop souvent victimes de stéréotypes les laissant apparaitre moins aptes que les hommes, les écartant de toutes activités manuelles nécessitant de la force et de toute activité sportive. Pourtant, la pratique sportive, pour la santé et le bien-être physique et mental qu’elle favorise ou encore pour les valeurs de solidarité et de combativité qu’elle peut véhiculer, est tout autant une nécessité pour l’homme que pour la femme », a laissé entendre le Secrétaire Général du DAGL.
Pour sa part, le Directeur Général de l’Agence Française de Développement (AFD), a rappelé les différents projets et réalisations de l’AFD au Togo et expliqué la politique de son institution en matière de sport.
« le sport contribue fortement à la réussite de tous les projets de développement », a-t-il relevé.
Abi Tchagbelé, représentant la Ministre des Sports et des Loisirs a salué cette initiative du District en l’encourageant à en faire davantage pour gagner le pari de l’émergence d’une société égalitaire ou égalité genre entre les hommes et les femmes.
« Aujourd’hui, l’Etat togolais entend des sports et des loisirs un moyen d’épanouissement des populations pour une cohésion sociale et d’affirmation de l’unité nationale. Il veut aussi en faire un domaine de création de richesse et de pourvoyeur d’emplois », a-t-il précisé.
La qualité et la richesse des échanges ont permis aux participants de parvenir à la conclusion selon laquelle, pour déconstruire les stéréotypes qui empêchent la pratique des sports par les femmes et les filles, il faut d’abord éduquer et sensibiliser les filles, les garçons, les leaders d’opinion et surtout les parents, et ensuite initier des compétitions typiquement féminines et construire des infrastructures sportives adéquates.